épigraphie latine - recherche
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Plan :
I/ Difinition de l’épigraphie latine et son évolution
1/Difinition
2/Naissance et évolution de l’épigraphie latine
II/L’importance des inscriptions latines et ses caractéristiques
1/L’importance des inscriptions latines
2/Caractéristiques d’une inscription latine
III/Les types des inscriptions latines : les inscriptions funéraires comme exemple
1/Les principaux types des inscriptions latines
2/Les inscriptions funéraires : type répandit des inscriptions latines
Conclusion
Bibliographie :
_ R. Cagnat, Cours d’épigraphie latine, 4e éd.,Paris, 1914 .
_A. Chastagnol, Initiation à l’épigraphie, In Vita latina, N°123 ,1991, pp. 43-48/ Dans Persée
_M. Le Glay, L’épigraphie latine. Inm Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 132ᵉ année. N° 3, 1988.pp. 623-628 ;/ Dans Persée
_J-M. Lassère, Manuel d’épigraphie romaine. Tomes 1 et 2. In Vita Latina ,N° 179 ? 2008. pp 130-133 /Dans Persée .
Introduction :
Aucun latiniste ne peut éviter de prendre en compte , d’une manière ou d’une autre , la discipline épigraphique , car, les inscriptions constituent une source essentielle pour l’historien . Elles sont aussi le principal outil de renouvellement dans les études de l’historien .
Néanmoins , il faut bien persuader que l’épigraphie n’est pas une science à part et sans point de contact avec le faisceau des autres sciences et connaissances . On doit noter aussi qu’elle comporte différents types d’inscription telque les inscriptions funéraires que font une bonne partie de cette épigraphie . Outre , cette science a progressé d’une manière significative depuis son apparaition jusqu’à nos jours grace à la contribution de nombreux historiens .
Pour traiter ce sujet , j’essayerais de repondre à ces questions :
Qu’est ce que l’épigraphie latine ? Quel progrés a-t-elle fait ? Quel est son interet ? Quelles sont les caractéristiques d’une inscription latine ? Quelle est l’importance des inscriptions funéraires parmis
les autres types ?
I/Difinition de l’épigraphie latine et son évolution :
1/ difinition :
L’épigraphie ( inscription , épigraphe , en latin : titulus ) est la science des inscriptions gravées et peintes sur quelque chose ( pierre , métal , bois , terre cuite , …) . Le mot epigrafien signifie : écrire sur . C’est , autrement dit , la science qui vise à comprendre les inscriptions . Cette science s’adresse à des périodes , aussi bien qu’à des civilisations différentes . On peut trouver l’épigraphie grecque , arabe , médiévale , latine ….
Certe , l’épigraphie latine qu’on traite dans cet exposé , est la science des inscriptions romaines . Par science nous entendons non seulement le savoir pratique nécessaire pour déchiffrer les monuments , mais aussi celui , plus important encore et plus difficile à acquérir , qui est indispensable pour interpreter les documents qu’on a lus et en tirer les renseignements qu’ils contiennent .
Il faut noter aussi que l’épigraphie a un rapport étroit avec d’autres sciences tel que la paléographie , la numismatique , la papyrologie et notamment l’archéologie . Les romains on gravé des différentes expressions , on peut siter les textes puplics ou privés , les dédicaces , les épitaphes … ect
2/ Naissance et évlution de l’épigraphie latine :
En fait , les inscription existaient depuis l’antiquité , néanmoins , les premières manifestations de leur intret a manifesté à l’époque de la renaissance européenne avec l’Humanisme , le temps de la redécouverte de l’antiquité . Pour des soucis scientifiques , et pour remédier à la dispersion des textes , l’idée est née très tot de regrouper les textes dans des corpus . Les premiers recueils remontent aux XVᵉ et XVIᵉ siècles , et ils se multiplient rapidement .
C’est à ce moment que l’épigraphie est reconnue comme source de l’histoire ancienne , à l’égalité avec la philologie et l’archéologie . Le premier grand corpus était de Scaliger et Gruter , Inscriptiones antiquae totius orbis romanis in corpus absolutiss(imum) redactae , Heidelberg , 1603 .
Comme l’épigraphie grecque , l’épigraphie latine a connu au XIXᵉ siècle un moment décisif de son histoire . c’est en Italie que tout naturellement était née la science épigraphique . Avec la publication dès 1770 du premier manuel d’épigraphie latine du jésuite Francesco Antonio Zaccaria , qui cosacrait l’introduction de l’épigraphie parmi les disciplines enseignées pour une meilleure connaissance du monde romain . Avec la première esquisse d’une méthode critique par Sicpion Maffei , puis son perfectionnement et son application par Marini et surtout par Bartolomeo Borghesi , celui qu’on a appelé à juste titre " le père de l’épigraphie latine" . On lui doit non seulement des travaux qui allaient épigraphie et histoire , mais l’affirmation d’une méthode fondée sur un principe célèbre en épigraphie "rien ne se divine , tout s’explique " . Retiré à San Marino , devenu le siège d’un sanctuaire oraculaire , il était le seul savant que Th. Mommsen se reconnut pour maitre .
En réalité , le XIXᵉ siècle a connu une évolution marquante des méthode d’épigraphie latine . l’innovation décisive et quasi révolutionnaire consistait à subordonner l’ordre des matières et des dates , c'est-à-dire l’ordre didactique , à l’ordre géographique . Des tentatives ont existé au début de cette siècle , mais ont échouées d’une façon ou d’autre .
La prodominance de l’ordre géographique marquait un tel progrès méthodologique que , sur les conseils de Borghesi , elle fut finalement retenu par Th. Mommsen pour le projet du grand CIL (Corpus Inscriptionum Latinarum ) adopté par l’Académie de Berlin , un grand recueil d’inscriptions latines , qui nécessite une mise à jour permanente depuis son apparition en 1863 : nouveaux textes , nouvelles lectures , compléments.
Une phase importante de l’évolution méthodologique de l’épigraphie latine doit etre lier au nom de René Cagnat . Il a fondé l’Année épigraphique en 1888 , publiée jusqu’en 1961 dans la RA ( Revue Archéologique depuis cette date à part . Elle se présente sous forme de notices qui sont le compte-rendu du dépouillement des publications de l’année ; elle donne donc les inscriptions nouvelles et aussi les révisions ou les nouvelles lectures et interprétations .
Son plan est géographique , il adopte les divisions suivantes : pour l’Italie , les régions augustiennes ;pour les provinces , le découpage administratif à la date de 150 ( sauf pour l’Afrique : celui de Dioclétien ) . Publiée de 1900 à 1932 avec l’assistance de M. Besnier , toujours dans la Revue Archéologique ,l’Année Epigraphique devait prendre son autonomie en 1966 . Entre temps , après la mort de A. Cagnat , l’épigraphie latine était entrée dans une nouvelle ère , celle des Corpus nationaux et locaux , caractérisée aussi par un foisonnement des publications savantes et par un affinement des méthodes comme pour le monde grec , la multiplicité des découvertes se trouvait liée au
développement des grands chantiers de fouilles. Et en épigraphie latine aussi se trouvait
constituée une école épigraphique dominée par de hautes figures, qui — notons-le — ne furent jamais de purs épigraphistes, mais en même temps des archéologues et des
historiens .
A vrai dire , l’épigraphie n’est pas une science constante , on peut toujours parler de sa progression . C’est aussi une science , elle est aussi toujours ouverte aux techniques nouvelles ,notamment à la photographie , qui , progressivement a remplacé le dessin .
II/ L’importance des inscriptions latines et ses caractéristiques :
1/ L’importance des inscriptions latines :
Les document épigraphiques latins sont de nombre énorme , on peut siter pour le monde romain plus de 200 000 publiées dont50 00 pour l’Afrique ,20 000 pour la Germanie et Gaules , 100 000 pour la Rome et l’Italie …
Ce nombre n’est pas final , car les découvertes et l’archéologie n’ont pas cesser d’offrir des nouvelles inscriptions . Elles sont assemblées dans les grandes sources d’épigraphie , tel que le CIL composé de plusieurs volumes et constamment mise à jour. Cette énorme documentation , gravé souvent sur pierre ou sur bronze , montre une spécificité consernant la manière dont l’inscription se présente . Comment alors , se présente une inscription latine ? Et quelles caractéristiques montre cette présentation ?
2/ Caractéristiques d’une inscription latine :
Dans son ouvrage intitulé : Cours d’épigraphie latines , René Cagnat , ainsi que d’autre épigraphistes , parle des différents types d’alphbet et d’écritures itulisées dans les inscriptions latines , selon les lapicides et les époques .
Néanmois , on peut constater que la présentation d’une inscription montre la succession de lettres majuscules sans signe , et parfois sans espacement , pour distinguer les mots les uns des autres . C’est qu’on trouve dans les inscriptions les plus célèbres comme par ex : SPQR ( Dia : Mantegna , Le triomphe de Scipion , Londres , Nat. Gall . ) .
Une inscription peut aussi etre écrite sur le carton ( papyrus , ostrakon ) , parfois peu lisible et transcrit par le lapicide après réglures tirées à la ficelle ou à la pointe ; mais il existe parfois des erreurs recopiées ou introduites .
Quant aux types d’écritures , il faut noter que La forme originelle de l’écriture romaine est la capitale qui a évolué à partir d’une forme archaïque
héritée des alphabets doriens de l’Italie méridionale.
À l’époque augustéenne, cette écriture parvient à une sorte de maturité, où se distinguent bien les
ductus (tracés) gras et maigres. Dans cette écriture monumentale, on distingue plusieurs formes.
• Capitale carrée : équilibre des formes, rigidité des ductus.
• Capitales cursives : dessin général carré mais plus ou moins irrégulier, allure
éventuellement peu soignée.
• Capitale allongée : lettres plus élancées, où les gras et les maigres restent marqués.
• Capitale africaine : lettres étirées en hauteur, plus étroites, souples et maniérées (surtout
fréquent au 2e siècle et à l’époque sévérienne).
Il existe un autre type d’écriture, appelée actuaire, parce qu’elle apparaissait surtout sur des acta,
actes de l’autorité publique ou actes privés, par exemple les diplômes militaires. Les lettres sont
plus étroites et de formes plus irrégulières.
L’écriture onciale, aux angles plus arrondis, apparaît dès l’Antiquité sur les parchemins et les
papyrus. Des graveurs sur pierre l’ont parfois adoptée sans qu’elle remplace jamais la tradition des
écritures monumentales, y compris dans l’Antiquité tardive.
Enfin, l’écriture cursive est une graphie manuscrite que l’on trouve sur les tablettes et les ostraca.
Ce n’est qu’à partir du 3e siècle qu’on commence à distinguer majuscules et minuscules.
Dans la plupart des cas, et particulièrement en ce qui concerne les inscriptions funéraires, les
dédicaces et les hommages, et les textes religieux, le texte est assez simple, sur le plan du
vocabulaire et de la syntaxe. Formules répétitives, voire figées (formulaire).
Importance des abréviations. Quelques règles (comme en français).
Tout substantif abrégé est représenté par son initiale (D M S) ou un ensemble des premières
lettres (notae ou sigla) : IMP.
Une des lettres du groupe initial peut s’élider : COS.
Quand un substantif est formé de deux mots, l’abréviation est composée de l’initiale de chacun
des termes : BF.
Dans certains cas, l’abréviation d’un mot au pluriel est redoublée : AVGGG NNN.
Pour la réalisation de l’inscription, le lapicide peut soit utiliser l’ensemble de la surface du
support, soit délimiter un espace de gravure, éventuellement matérialisé par une moulure. Dans
un cas comme dans l’autre, il s’agit du champ épigraphique.
La mise en page (ordinatio) est plus ou moins soignée ; souvent des lignes sont tracées, qui sont
parfois encore visibles.
III/ Les types des inscriptions latines : les inscriptions funéraires comme exemple :
1/ Les diverses classes de l’ inscriptions latines :
Les différents textes épigraphiques latins que nous sont parvenus peuvent se diviser à un certain nombre de groupes distincts , on les a rangé en six classes :
_ Dédicaces aux divinités : indiquent des dons aux divinités .
_ Inscriptions honorifiques ( généralement sur des bases de statuts ) : quand un grand personnage construisait un monument public , il y faisait figurer les images de ses ancètres avec des inscriptions honorable pour leur mémoire .
_Inscriptions gravées sur des édifices : destinée à garder de celui ou ceux qui ont constuit ou réparé un édifice .
_Inscriptions funéraires : por garder en mémoire les défunts .
_ Actes publics et privés : comme les lois et les documents emanant des empereurs ….
_Inscriptions sur objets divers : sur tessères ,timbres et cachets , poids ….
2/ Les inscriptions funéraires : exemples des inscriptions latines :
Certe , une bonne partie de documentation épigraphique est funéraire . Les épigraphes ont préciser des caractères spéciales pour ce type . Qulles que fussent la dimension et la nature de monument destiné à conserver le corps , ou les cendres d’un mort , ou bien seulement à rappeler sa mémoire , que ce fut un petit cinéraire en forme d’urne ou de rectangle , un sacrophage ou un mausoléec, un autel en marbre ou un simple cippe en pierre sans ornement ; on avait cotume de d’y graver une épitaphe . L’étendue de cette épitaphe varie suivant la place dont on disposait sur le monument funèbre , suivent la volonté de ceux qui l’élevaient , ou les temps et les lieux ; mais la forme générale de toutes les inscriptions funéraires est à peu prés constante .
Elles étaient très brèves à l’origine ; les noms du défunt au nominatif d’abord , au génétif ensuite ; composaient toute l’inscription on n’y lisait aucun mot , aucune formule qui rappelat la mort , meme indirectement . Bientôt les épitaphes primitives se grossirent d’éléments addtionels : la profession du défunt y est mensionnée , l’on termine l’inscription par un verbe : obiit , heic situs est , heic cubat . On ne tarde pas à graver sur la tombe l’age auquel le personnage est mort , les dimentions de tombeau ou il repose , et d’autres renseignements accéssoires .
On prend aussi l’hbitude , dans les grandes famille d’abord et , ensuite , à leur imitation , dans toutes les classes de la société , dans toute la durée de l’empire , de graver après le nom des défunts , un éloge vers . Aulu Gelle nous parle de celui du poète Naevius ; nous avons conservé ceux de Scipion , rédigés en vers saturnins , sauf un seul , d’époque un peu postérieure , qui est en hexamètres et en pentamètres . Dans d’autres , le mètre employé est différent . L’épitaphe de A. Granius , personnage connu par Lucilius , et composé en iambes sénaires ; ainsi que celle d’une Claudia , etc … ; sur la tombe d’une jeune fille anonyme , on lit des choliambes , on lit des iambes dimètres sur une autre épitaphe de Rome ; ailleurs, ce sont des distiques des hendécasyllabiques ; ou meme des vers d’autres espèces .
Vers l’époque d’Auguste , les inscription funéraires subissent une nouvelle transformation : elles deviennent de véritables dédicaces au Dieux Manes dont le nom n’y figure que très rarement sous la République ; en meme temps on vois s’introduire dans ce genre de textes des éléments empruntés aux inscriptions honorifiques .
Généralement , on peut distinguer des éléments principales dans une épitaphe . Elle commence d’ordinaire par une invocation aux Dieux Mânes : Dis
Manibus en toutes lettres au premier siècle ap. J.-C. — sans cette formule il est vrai
en quelques cas jusqu'à l'époque julio-claudienne incluse—, puis abrégée en D M
= D(iis) M(anibus) depuis la première partie du II' siècle.
Vient aussitôt après, à la ligne suivante, le nom (ou les noms) du défunt, souvent
au nominatif à l'époque Julio-claudienne, le plus fréquemment ensuite au datif et,
de temps en temps, au génitif (en complément de D M = Aux Dieux Mânes de
untel). Arrivent alors les indications d'âge, rares encore jusqu'à la mort de Néron,
d'usage courant par la suite et surtout depuis 125 ap. J.-C., successivement les
années, mois et jours, quelquefois heures. Des épithètes laudatives apparaissent
peu à peu depuis les Flaviens et sont plus fréquentes et alambiquées dans le cours
du II' siècle. Enfin sont gravés les noms du ou des dédicants, qui sont toujours des
survivants. On n'oubliera pas que ce schéma peut présenter quelques variations.
Prenons quelques exemples :
C.I.L., XII, 234 = I.L.N., Antibes, 49 (Antibes). Stèle en calcaire. Fin du II'
siècle ou première moitié du III'.
D.M D(is) M(anibus)
VENVS.VIC Venus(io)Vic-
TORINO BENE torino, bene
MERNTI merenti,
L.VIBIUS ACILIANVS L(ucius) Vibius Acilianus
ET.L.VERGINIVS et L(ucius) Verginius
GLAPHYRINVS Glaphyrinus
HEREDES heredes.
"Aux Dieux Mânes. A Venusius Victorinus, qui l'a bien mérité, Lucius Vibius
Acilianus et L(ucius) Verginius Glaphyrinus, ses héritiers ".
A la ligne 2, le défunt ne porte pas de prénom, ce qui arrive parfois depuis le
milieu du IIe siècle. A la ligne 5, les lettres AN de Acilianus sont en ligature ; de
même, à la ligne 6, NI de Verginius ; à la ligne 7, IN de Glaphyrinus. Une ligature
est la réunion de deux ou plusieurs lettres en un monogramme .
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